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Quand on start-up pour prendre confiance


La vie d'une start-up – de l'idée au succès – se déroule toujours selon un même process : s'inspirer, concevoir, expérimenter, s'entourer, lancer, affiner, développer, être financé et croître... A chaque étape, la start-up cherche à rejoindre un environnement bienveillant et adapté à chaque objectif.

Depuis plus de cinq ans, les acteurs publics et privés rivalisent d'initiatives pour proposer aux start-ups des incubateurs, des accélérateurs, des pépinières, des hôtels d'entreprises qui accueilleront, l'espèrent-ils, les futurs mastodontes de demain. Un incubateur protège l'idée et son expérimentation, un accélérateur nourrit avec soin le développement de la nouvelle idée auprès de son marché, une pépinière abrite les premiers pas de la nouvelle entreprise.

Tous fournissent à la start-up un élément fondamental à la prise de risque contenue dans tout acte créatif : un environnement de confiance. Cet environnement permet : l'action, la coopération, l'expérimentation, les modes de travail informels et messy, et l'optimisme.

Nombre de jeunes startupers rejoignent cet écosystème, non parce qu'ils ont la volonté impérieuse de résoudre un problème qui rendrait le monde meilleur, ou même de trouver de l'or, mais parce qu'ils souhaitent simplement échapper à la perspective d'une vie professionnelle au sein d'un environnement monotone, hiérarchique, où l'influence fait et défait les carrières et décide des élus de demain.

L'écosystème des start-ups offre un mode de vie et d'éducation alternatif qui a très souvent fait défaut aux jeunes actifs durant leurs études : une pédagogie active et bienveillante où l'entrepreneur et son équipe sont accompagnés dans leur expérimentation. A l'inverse du système éducatif et professionnel traditionnels, on encourage leur créativité, on leur fournit une environnement "safe to fail", on les aide à apprendre de leur erreurs sur le chemin. La compétition est celle de la concurrence sur le marché, la sanction celle du client qui valide ou invalide la proposition de valeur qui lui est proposée.

Il est à espérer que nous ne sacrifierons pas sur l'autel de l'élitisme éducatif et de la communication politicienne au dépend de l'action, cette belle alternative au système éducatif français et que les grandes entreprises sauront enfin se transformer pour offrir aux ex-startupers qui auront inévitablement échoué sur le chemin, un environnement propice au développement de leur belle confiance créative retrouvée. Mais rien n'est moins sûr.

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